Durant la Première Guerre mondiale, le Comité de patronage des étudiants étrangers a accueilli plusieurs centaines d'étudiants serbes réfugiés en France après l'invasion de la Serbie par la Bulgarie Malgré les charges de la guerre, le gouvernement français ne se montre pas indifférent au dénuement de ces populations. Comme tous les réfugiés, les Serbes bénéficient d’une allocation journalière de 1,25 franc. Surtout, un effort particulier est fait pour l’accueil des enfants et des jeunes gens. Pour leur « hospitalisation » dans des établissements scolaires, Paul Painlevé, le ministre français de l’Instruction publique adresse, dès le mois de décembre 1915, ses instructions aux recteurs. La plus grande partie des internats des établissements étant réquisitionnés pour le service sanitaire de l’armée et les soins aux blessés et convalescents, les recteurs sont invités à trouver des solutions alternatives pour les quelque 2 000 élèves arrivés au printemps 1916.