Ernest Grandidier fait don de sa collection de céramiques chinoises au musée du Louvre en 1894. Un peu plus tôt la même année, il publie un ouvrage intitulé "La Céramique chinoise" dans lequel il souhaite retracer l'histoire millénaire des objets qu'il a réunis et auxquels il dévouera la plus grande partie de sa vie et de sa fortune. Cet article envisage de replacer cette publication dans son contexte, le monde du collectionnisme parisien de la seconde moitié du 19è siècle.