Présentée le 17 février 2012 lors des ateliers du dépôt légal du Web à l'INA, cette communication explore l'évolution de l'utilisation du Web par les historiens, passant d'une source ponctuelle à une source principale grâce aux archives du Web. Elle aborde l'utilisation du Web sans dépôt légal, souvent comme source complémentaire dans les recherches historiques, avec des exemples de projets comme "Capmed" et "Med-Mem" visant à restaurer et diffuser des archives télévisuelles méditerranéennes. Le Web est également utilisé comme espace de publication pour la diffusion du savoir historique, influençant les pratiques d'écriture de l'histoire. Cependant, la volatilité et l'interconnectivité des traces Web posent des défis méthodologiques pour les historiens, rendant l'archivage crucial pour garantir l'authenticité et la stabilité des sources. La loi DADVSI de 2006 permet l'utilisation du Web comme source principale grâce au dépôt légal confié à la BNF et à l'INA, assurant la stabilité et la pérennité des sources Web. Enfin, l'étude du Web ouvre de nouvelles perspectives pour l'histoire contemporaine, à l'image de la thèse en cours portant sur l'analyse des récits mémoriels ou historiques concernant les populations françaises désignées comme "Arabes" dans les médias français et sur le Web au sein de l'ANR ECRIN.