Si des couronnements sont évoqués dans les chansons de geste, et plus généralement dans la littérature médiévale, quasiment aucune place n’est faite à la dimension religieuse du sacre. Mais avec l’arrivée des Valois sur le trône de France se développe un cycle mérovingien, mettant en avant la légende de Clovis et de la sainte-ampoule, et venant conforter la loi salique. Dieudonné de Hongrie, dit aussi Le Roman de Charles le Chauve, se singularise en mêlant Carolingiens et Mérovingiens et accorde une place toute particulière à la cérémonie du sacre, qui présente des similitudes avec l’ordo de Charles V de 1365, élément de datation corroboré par des allusions à la guerre de succession de Bretagne et à la fortification de Reims.