Le narrateur se rend deux fois en Angleterre dans Mort à crédit. La première fois, celle qui nous occupe, Ferdinand traverse la Manche avec sa famille et débarque non loin de Brighton. La traversée est en soi épique et apocalyptique, mais le cheminement le long de la côte présente une poésie particulière qu'il s'agira de déterminer : quelle est la valeur de cet aller/retour avorté vers la ville de Brighton qui signe piteusement l'expédition ? L'anabase suivie de sa catabase permet à l'auteur, tout en signifiant la fin du Romantisme comme de l'exotisme, de définir son manifeste littéraire en opposition au verbe familial. In Death on Credit, the narrator travels twice to England. The first time, on which we will focus here, Ferdinand crosses the Channel with his family and disembarks not far from Brighton. The crossing is, in itself, both epic and apocalyptic, but the journey along the coast presents a particular kind of poetry which should be qualified more precisely: what is the value of this inglorious trip to the city of Brighton? Processes of anabasis followed by catabasis allow the author to define his literary manifesto in opposition to the Family Word and, at the same time signify the end of both Romanticism and exoticism. Mots-clés. Famille, scandale, anabase, littérature de voyage, apocalypse Keywords. Family, scandal, anabasis, travel writing, apocalypse. The trip to England in Celine's Death on Credit: from catabasis to anabasis, the end of romantic discourses.